10 signes qui prouvent que l'hiver approche

"Vive le vent, vive le vent d'hiver qu'on entend souffler dans les grands sapins verts", dit la célèbre chanson.  - Ah! l'hiver... le vent glacial, l'imprévisible grippe, la peau du nez qui pèle et les filles en bottines "Ugg"... ça nous aurait presque manqué. La rédaction du Journal des  lycéens vous rappelle quelques signes qui ne trompent pas et qui prouvent bien que l'hiver approche à grands pas.

1- Le nez qui coule...

Le nez rouge, les yeux qui brûlent et les mouchoirs qui volent, pas de doutes c'est bien un rhume. C'est de le moment de se préparer à devoir vivre exclu(e) de la société, tel(le) une(e) paria, un(e) renégat(e), un(e) criminel(elle)... Non seulement parce que les gens vont se faire un malin plaisir à vous lancer que vous avez mauvaise mine, eh oui! , et qu'ils ne veulent surtout pas attraper vos microbes, eh non!

Le must : ce moment où les mouchoirs usés s'empilent sur la table en cours. C'est sale, ce n'est pas hygiénique et en plus ce n'est pas "glam" (surtout quand on est une fille et que les seules choses qui sont censées sortir de nos narines sont des paillettes roses et dorées).

L'avantage : le rhume est un bon moyen de faire fuir n'importe qui. De rien.

2- Ou le nez bouché 

Pour le coup cette fois, rien ne veut sortir. C'est donc le moment d'apprendre real quick à respirer par la bouche et à la garder constamment ouverte. Vous avez l'impression d'être un(e) incompris(e), sûrement parce que vos "m" se sont malicieusement transformés en "b". Et je ne parle même pas du moment où vous n'avez qu'une seule narine bouchée au moment où vous vous mettez au lit et que, comme par magie, au réveil c'est l'autre qui est bouchée.

Le must : Le moment où, dans un élan de désespoir total, à l'agonie et la voix suppliante, vous tentez un "Je suis balade" et que l'unique réponse que vous obtenez est un "Bah mouche toi!" (merci papa, vraiment).

L'avantage : ON A LE DROIT DE RESTER AU LIT (avec la tête plongée dans la demi-tonne de mouchoirs qui n'ont pas réussi à remplir leur mission oui, mais au lit quand même).

3- La nourriture

"Il fait mauvais", "il fait froid", "tranquille c'est les fêtes", "je commence le sport la semaine prochaine" : toutes les excuses sont bonnes pour se goinfrer sur son canapé. Qui dit fin d'année dit nourriture à volonté et une toute petite pointe de culpabilité.

Le must : Les 3 kg qui s'installent vicieusement sur vos hanches, vos cuisses ou encore votre postérieur, cela sans la moindre gêne.

L'avantage : Le chocolat est un excellent antidépresseur. A consommer sans modération, donc.

 

4- Il fait froid (et en plus il fait tout le temps nuit)

Et là, on remercie Captain Obvious ! Quoi de plus déprimant que de ne voir la lumière du Soleil que 2 heures  par jour ? Soyons honnête ; il fait froid et votre envie de vous lever pour aller au lycée si infime soit-elle est réduite à néant.

Le must : Le vent qui s'écrase contre votre visage avec la violence d'une grosse gifle de bon matin.

L'avantage : ??¿¿¿??

http://www.reactiongifs.us/im-ready-game-of-thrones/

5- Le retour de la tenue de cosmonaute 

S'habiller en hiver correspond plutôt bien à une épreuve de Koh-Lanta du genre "superposer le maximum de vêtements en moins de temps possible". Le combo trois tee-shirt + gros gilet + gros pull + gros bonnet + grosse écharpe + grosses bottes est fortement recommandé.

Le must : Les collants sous le pantalon... les filles (et les garçons ?) comprendront.

L'avantage : Vous vous sentez ridicule en sortant de chez vous mais comme tout le monde est dans le même état que vous, ça va tout de suite mieux.

6 - Les vieux téléfilms bien pourris à la télévision

Après avoir déjà vu trois années de suite un Noël à la montagne, un sacré Noël, un Noël désastreux et tous les autres téléfilms aux noms très originaux, l'overdose pointe le bout de son nez.

Le must : Les personnages ont un chalet bien chaud mais préfèrent aller se jeter de la neige à la figure en riant sous - 272627° et personne n'attrape de rhume, sérieusement ?

L'avantage : S'il faut supporter le retour des téléfilms de Noël, c'est aussi le signe que tous nos Disney préférés ne vont pas tarder.

7- Les vieilles émissions bien pourries à la télévision

Toutes les années c'est la même chose : les bêtisiers de Noël, les bêtisiers de l'année, les bêtisiers des animaux, les bêtisiers à toutes les sauces, les bêtisiers pour tous les goûts. Et tous les ans c'est la même émission avec les mêmes animateurs et la même vidéo du chat qui se prend une porte (Lydia, c'est pour toi!).

Le must : Les magazines d'enquêtes qui vous proposent de "découvrir tout ce qu'on vous cache sur le marché des bûches de Noël"

L'avantage : Dites-vous que de toutes les façons, il fait trop froid dehors, alors autant regarder son écran bien au chaud chez soi.

"ce soir dans 'enquêtes très spéciales' les bûches de Noel : l'envers du décor"

8- La neige

...Ah! ah! Non, je plaisante. Désolée, toujours pas de neige pour le moment.

Le must : Les photos de neige partout ailleurs en France à la télé et ma petite sœur qui me demande depuis deux ans dans quel pays ça se trouve.

L'avantage : Pas de cris d'enfants surexcités le matin, pas de plaque de verglas et donc pas de marche de pingouin pour les éviter, pas de boules de neige qui volent, pas de matière inconnue grise, sale et boueuse sur le trottoir...

9- La procrastination

Ah, le mal du siècle. "Procrastiner", c'est remettre tout ce qu'on peut faire maintenant au lendemain. C'est commencer ses devoirs le dimanche soir à 19 heures parce qu'on a traîné un peu trop longtemps sur Tumblr ou ne pas aller aux toilettes parce que finalement, on en a pas si envie que ça.

Attendez, on me dit que c'est toute l'année, ça.

Le must : La connexion Wi-Fi qui bug et là vous vous retrouvez OBLIGé(E) de faire ce qui était prévu.

L'avantage : A force de traîner sur YouTube, on apprend des tas de choses. Les chats ont peur des concombres, par exemple.

10- C'est la déprime

Il fait mauvais, il fait froid, il fait tout le temps nuit  (j'ai comme l'impression que je me répète) et on n'a ni envie de sortir, ni envie de parler. Ce n'est pas la peine de s'attarder sur ce sujet, vous savez de quoi je veux parler.