Nos vendredis soirs...

Parfois, le vendredi soir on allait danser dans les bars et puis fumer et puis oublier...

On est jeune, il est bien tard. On est heureux de s'aimer, égoïste au comptoir.

Parfois, le vendredi soir, j'avais comme une envie de virée un peu plus tard, m'éclipser sur le trottoir, faire l'imbécile sans trop y penser.

Et c'est la fête. Quand glisse le jour, la nuit Paris n'est qu'amour pour ceux qui savent l'apprécier.

Mais parfois, comme au matin d'un certain samedi 14 novembre, c'est la gueule de bois nationale.

Le froid dans un corps et les sanglots face aux infos, et les copains qu'on appelle pour dire que tout va bien. Et on cherche à tâtons le dico du comment vivra-t-on.

Capucine Sansonetti