Frida Kahlo, peintre mexicaine mondialement connue avec son mari Diego Rivera, est née le 6 juillet 1907 dans un faubourg de Mexico appelé Coyoacn. C'est d'abord une jeune fille émancipée : elle ne veut pas suivre le même parcours que les autres femmes mexicaines!Elle commence donc des études et s'intéresse à la politique dans un pays en pleine révolution. Mais un jour tout bascule : elle est victime d'un accident de bus alors qu'elle se rend à l'université... Pendant sa longue convalescence, pour échapper à l'ennui et à la douleur, elle commence à peindre avec des pinceaux et des couleurs à l'huile prêtés par son père et à l'aide d'un chevalet fabriqué spécialement pour s'adapter à son lit. Dès que son état de santé lui permet de quitter la maison, elle fait la connaissance d'une série d'intellectuels et d'artistes gauchistes. Dès 1928, elle s'engage dans le parti communiste mexicain pour s'occuper de l'émancipation des femmes, dans un pays encore troublé et instable, et où l'homme a toujours une position machiste. La même année, elle rencontre enfin Diego Rivera. Ils tombent tout de suite amoureux et se marient un an plus tard, un 21 août. En 1939 elle divorce de Riviera pour se remarier avec lui un an plus tard. Elle meurt en 1954 après de nombreuses souffrances. (Si vous souhaitez connaître plus en détails cette vie passionnante, une biographie lui est dédiée et est disponible au CDI.)
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Le printemps est là!
Pour fêter le retour de cette belle saison Le Journal des Lycéens vous propose cinq endroits trop peu connus de Paris qui sont pourtant parmi les plus sympas pour aller se balader, faire des photos ou encore boire un café en terrasse accompagné du soleil bien sûr.1-Les jardins Catherine-Labouré
Un immense parc de 7000m2 en plein Paris : le rêve non ? Eh! bien, ils l'ont fait! Ce très beau parc situé dans le 7ème arrondissement de Paris est le coin parfait pour faire des photos quand le soleil pointe son nez ou encore faire un pique-nique.. Ce petit paradis est accessible par les lignes de métro n12 ou 10, station Sèvres-Babylone2-La Place du Marché Sainte-Catherine
Cette jolie petite place sur laquelle se trouvent de petits cafés typiquement parisiens, est très calme et absolument P-A-R-F-A-I-T-E pour prendre un café ou encore manger en terrasse avec ses amis. La place du Marché Sainte-Catherine est accessible par la ligne 8 du métro (station Bastille) ou la ligne 1 (station Saint-Paul).3-Une campagne à Paris ?
Eh bien oui! c'est possible et c'est même très beau! Ce quartier très calme avec tous ces petits pavillons dignes des riches banlieues londoniennes et son calme introuvable autre part dans Paris est le lieu idéal pour de jolies photos. Ce quartier est accessible par la ligne de métro n3 (station Porte De Bagnolet), il suffit juste de sortir de la station côté Boulevard Mortier et ensuite de prendre l'escalier à votre droite rueGéo-Chavez.4- La petite ceinture
Cette voie abandonnée depuis maintenant plus de 20 ans est aujourd'hui ouverte au public et aménagée à certains endroits pour les piétons. Et c'est ENCORE un coin P-A-R-F-A-I-T pour faire vos plus belles photos. Ces anciens rails qui font le tour de Paris sont aujourd'hui couverts de verdure et des artistes de rues y sont venus s'exprimer en taguant les murs.5- La Cour Bleue
C'est le dernier endroit de notre classement. Cette petite place cachée derrière le BHV Homme est un endroit calme et reposant où l'on peut trouver chaise longue, petites tables et restaurants. Que demander de plus ?! Des jolies lumières et de la musique ?! Eh bien il y en a aussi ! Ne cherchez pas, c'est l'endroit parfait pour aller manger un burger ou encore une gaufre. Cette cour se trouve donc derrière le BHV Homme de Hôtel de Ville (ligne 1, station Hôtel de Ville). Il ne vous reste plus qu'à vous munir de vos appareils photo et de vos tickets de métro pour découvrir ces lieux magiques. Capucine Sansonetti et Cécile Sainte-Catherine
La mort, dernière étape de la vie, engendre de lourdes blessures émotionnelles. Elle déclenche la tristesse comme la peur. Pour nous occidentaux, la consolation vient alors dès que possible par l'enterrement ou l'incinération qui sont le symbole d'un deuil qui continue après dans notre imaginaire et dans nos curs. Cependant l'évocation de défunts reste un sujet délicat qu'il vaut mieux souvent éviter, sous peine d'être taxé d'irrespect.
Cette vision de la mort et les façons de faire son deuil ne sont pas uniques : elle peuvent être totalement différentes selon les cultures.
Voici donc trois coutumes funéraires aussi merveilleuses qu'insolites!
Le premier rituel qui vient de la province de Sulawesi en Indonésie est un conte macabre nommé M'anene. Les habitants momifient leurs morts puis s'en occupent durant plusieurs années (parfois 100 ans) pour ensuite retirer leurs bandages et organiser une fête en leur honneur. Aussi les habitants veillent-ils à ce que le mort soit habillé de la plus belle tenue...
Les habitants festoient avec le "cadavre vivant" pendant une journée, et le replace dans sa tombe avec ses nouveaux vêtements. Cette pratique se renouvelle tous les trois ans!
Le Famadihana est le rituel qui ressemble le plus au M'anene."Le retournement des morts", comme on pourrait le traduire en français, est pratiqué dans certaines communautés malgaches. Le mort ne peut rejoindre l'au-delà qu'après la décomposition complète du corps. La tradition veut que ses ossements soient enroulés majestueusement dans un tissu de soie.
Tous ses descendants (hommes) portent cet emballage d'ossements et le promènent de manière festive autour de la tombe, le tout dans la joie et la musique. L'expérience se renouvelle tous les sept ans.
Enfin une dernière tradition nous venant d'Inde... des Parsis (membres de la religion zoroastrienne) de Mumbai plus précisément. Le rituel consiste àpréparer d'abord le corps par un nettoyage et un bain, pour ensuite le hisser sur la tour d'un temple religieux et laisser les vautours le dévorer. Cette pratique qui rappelle le mythe de Prométhée est elle-même quasi mythologique car elle se pratiquait par les Perses durant l'Antiquité.